Pendant une période déterminée (deux semaines), la Référence religieuse réclame le gouvernement et le pouvoir judiciaire à divulguer à l'opinion publique les membres qui ont tiré sur les manifestants.
Lors du sermon de prière du Vendredi dans la sainte esplanade de Sanctuaire de l'Imam Hussein, le représentant de la Référence religieuse suprême a appelé le gouvernement et le pouvoir judiciaire à révéler au public les membres qui ont tiré sur les manifestants.
Cheikh Abdul Mahdi al-Karbalai a déclaré vendredi (11/10/2019): " la Référence religieuse suprême appelle instamment le gouvernement et le pouvoir judiciaire à mener une enquête crédible sur tout ce qui s'est passé au cours de manifestations , à révéler au public les membres qui ont ordonné ou déclenché la fusillade envers les manifestants ou autres et à ne pas hésiter à les poursuivre, à les arrêter et à les traduire en justice quelles que soient leurs affiliations, dans un délai déterminé, par exemple deux semaines.
Il a affirmé la nécessité de "ne pas négliger cette affaire comme le cas des résultats des comités d'enquête dans les affaires précédentes".
Il a ajouté "C’est la mesure la plus importante et la plus urgente à l’heure actuelle, qui révèle le sérieux du gouvernement et la sincérité de son intention de prendre de vastes mesures en vue d’une réforme réelle.
Il ne sera pas possible de poursuivre aucun projet de réforme comme la lutte contre la corruption financière et administrative pour parvenir à un degré de justice sociale, si le prestige de l'État n'est pas imposé, la sécurité n'est pas établie selon les contextes juridiques. Ainsi, les atteintes aux libertés publiques et privées garanties par la Constitution doivent être arrêtées et on doit aussi mettre fin à ce qui menacent, battent, enlèvent, tirent les coups de feu et tuent, et qui sont exemptes de poursuites et de juger.
Il a souligné que "la Référence religieuse suprême n'a aucun intérêt ni relation particulière avec aucun parti au pouvoir, et ne favorise que les peuples et ne défend que leurs intérêts.
Elle confirme ce qu'elle avait déclaré en avril 2006 lors de la formation du gouvernement après les premières élections législatives : elle ne flatte personne ni aucune partie politique en ce qui concerne les intérêts publics du peuple irakien. Elle surveille le travail du gouvernement et elle indique ses points faibles en cas de besoin, et sa voix restera, toujours, avec les voix des opprimés et des privés du peuple où ils se trouvent, sans aucune distinction entre leurs appartenances, leurs sectes et leurs ethnies."