Dhi Qar-Qar : découverte de tombes d’oiseaux datant de 1850 avant J.-C.

2024-11-18 14:24

La mission de fouilles archéologiques dans le gouvernorat de Thi-Qar, au sud de l'Irak, a annoncé une découverte exceptionnelle sur l'un des sites archéologiques situés dans les marais. Des tombes uniques, en forme de jarres, ont été exhumées, contenant des squelettes d'oiseaux soigneusement conservés.

Cette découverte, datant de 1850 avant J.-C., révèle de nouveaux aspects de la vie spirituelle et culturelle des anciennes civilisations du sud de l'Irak. Les jarres, trouvées dans un site archéologique submergé des marais de Dhi Qar – une région reconnue pour sa biodiversité et son importance historique dans la civilisation mésopotamienne – témoignent d'une tradition rituelle ou symbolique inédite.

Les images publiées par l'équipe de fouille montrent de petites jarres scellées contenant les restes d'oiseaux, soigneusement enterrées, suggérant des pratiques religieuses ou des croyances spirituelles. Les archéologues estiment que ces tombes pourraient refléter une vénération particulière des oiseaux, associés à des symboles célestes, spirituels ou à des idées de résurrection et de vie après la mort.

Le site, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, est riche en vestiges archéologiques remontant à plusieurs périodes de l'histoire mésopotamienne. Selon les experts, il abritait une petite colonie datant de l’époque babylonienne ancienne, renforçant l’hypothèse selon laquelle les oiseaux jouaient un rôle clé dans les pratiques rituelles de cette époque.

L’équipe archéologique travaille actuellement à documenter la découverte en utilisant des techniques modernes telles que l’imagerie 3D et l’analyse ADN des restes d’oiseaux. Des collaborations avec des laboratoires internationaux sont en cours pour analyser le sol entourant les jarres et mieux comprendre les conditions de leur ensevelissement.

Cette découverte pourrait également ouvrir la voie à d’autres explorations dans les zones marécageuses environnantes. Les scientifiques espèrent que ces efforts mèneront à des trouvailles supplémentaires, éclairant davantage les croyances et pratiques funéraires des civilisations mésopotamiennes.

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